Les villages blancs d'Andalousie
Direction Casablanca, ou plus exactement « Los Pueblos Blancos », c'est-à-dire les villages blancs d’Andalousie. Ceux que nous avons parcourus se trouvent entre Cadix et Malaga, principalement dans les montagnes. Nous commençons samedi 7 novembre par Arcos de la Frontera que nous visitons à 2 reprises pour profiter des couleurs et de l’ambiance : le soir et le lendemain à l’heure du déjeuner. L’arrivée du sommeil et la nuit ont été quelque peu agitées car notre emplacement de parking, sur un grand terrain en bas de la ville, est en fait le rendez-vous du samedi soir des jeunes qui font vibrer les enceintes de leurs voitures (pour info, Coline et Loane n’ont rien entendu). La vue d’ensemble de la ville, construite tout en longueur sur les hauteurs du Guadalete qui coule à ses pieds est spectaculaire.
La promenade dans ses ruelles étroites, aboutissant sur des places, points de vue ou impasses… est tout aussi agréable.
On empreinte une très agréable route de montagne passant par Ubrique, pour arriver à Grazalema, ville dans la sierra portant le même nom où l’indice de pluviométrie est l’un des plus élevés du pays. Devinez ce qui nous attend pour la soirée : de la pluie et de fortes rafales de vent. En visitant le CC, plusieurs personnes nous ont dit que ça ressemblait à l’intérieur d’un bateau. Pour le coup, on avait aussi le tangage.
Oui mais le vent a eu la très bonne idée de chasser la pluie et la grisaille pour nous donner une magnifique journée lundi 9 novembre, journée du 1er anniversaire de Loane. Le site est magnifique, et nous nous promenons en ville pour profiter d’un magnifique point de vue.
L’après-midi nous passons par des routes magnifiques, comme celle qui mène à Zahara de la Sierra, village au pied duquel se trouve une retenue d’eau.
On quitte presque avec regret ces villages de montagne pour arriver à Ronda, ville dans laquelle nous arrivons à la mauvaise heure pour circuler et trouver une place. Pas loin d’une heure pour se garer (les désavantages du CC). L’intérêt majeur dans cette ville, a priori berceau de la tauromachie, est son pont du XVIIIème siècle, reliant la vieille ville à la ville nouvelle, tout simplement impressionnant.
On repart en fin de journée pour Antequera.