Le sud de la Catalogne

Publié le par stefisa

Nous arrivons samedi 5 décembre dans le parc naturel du delta de l’Ebre, refuge de nombreuses espèces d’oiseaux que l’on a pu observer dans les salines et les rizières qui occupent la majorité des sols du parc.

 10-delta


11-delta
On croise des camping caristes (à vélo) qui  nous indiquent l’endroit où ils ont laissé leur CC pour la nuit, en nous disant que l’endroit était très beau. On suit donc leurs conseils pour passer sur un bras de terre/sable d’une centaine de mètres à peine et long de quelques kilomètres pour mener à l’île de Banya. On s’arrête sur l’aire aménagée pour jouir d’un magnifique coucher de soleil dans un cadre assez étonnant avec la mer quasiment partout autour de nous (et là je me dis : il n’y a pas de marée en méditerranée, on ne va pas se retrouver les pieds dans l’eau demain matin).

 12-delta

Le lendemain matin, nouvau spectacle fabuleux avec le lever de soleil et le réveil des oiseaux. Désolé pour le « son et lumière » on ne peut vous en faire partager qu’une partie.
13-delta

 

Après le delta de l’Ebre, qui marquait notre entrée en Catalogne par un parc naturel, nous n’avions pas particulièrement envie de continuer sur le littoral très bétonné dans cette région. Nous remontons un peu dans les terres, à une cinquantaine de kilomètres de Tarragone et visitons dimanche 6 décembre le monastère de Poblet.
14-Poblet
 L’ensemble des pièces, du XIVème siècle, a été construit autour d’un agréable cloître. Le monastère a été en en grande partie restauré et est encore le lieu de résidence d’une trentaine de moines. J’ai été un peu déçu par la restauration du site, la visite guidée rapide (et en espagnol).


On repart pour quelques kilomètres pour passer la nuit à Montblanc : petite ville aux 1500 mètres de remparts et 32 tours du XIVème siècle, construite sur une colline du haut de laquelle la vue s’étend sur la vallée. Il s’agit d’une ville de province très agréable, où l’on a plaisir à sillonner les ruelles.
15-Montblanc

On continue notre remontée et regagnons le littoral à une cinquantaine de kilomètres au sud de Barcelone à Sitges : station balnéaire un peu chicos (on voit que l’on se rapproche de la grosse ville), à la vue des résidences sur le littoral et de la tenue vestimentaire des touristes (ou habitants). Bref, une halte sans intérêt pour ma part.

La vue du promontoire de la punta en soirée est tout de même assez jolie.

17-Sitges
On regagne le CC en longeant le bord de mer et découvrons une superbe sculpture de sable précédée d’un message de l’artiste précisant que le matin même, alors qu’il avait passé plus de 6 heures à réaliser la sculpture de St Georges terrassant le dragon (saint vénéré en Catalogne), un tracteur mandaté par la mairie a délibérément détruit son œuvre.

Emue par ce message, je regarde un peu mieux son émissaire et constate avec éblouissement d’abord et stupeur ensuite que la statue de sable est à son image : lui, son bonnet sur la tête, s’enfonçant dans le sable, bouche ouverte comme s’il criait son désespoir devant la flamme  de sa vie qui s’éteindra au prochain passage du tracteur…Cette scène restera marquée dans ma mémoire, écœurée que je suis par un tel manque de respect de  la part de l’Autorité qui abuse de son pouvoir. 

 On repart le lendemain matin pour Barcelone.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article