La Slovaquie
Nous arrivons dimanche 23 mai en Slovaquie et faisons notre première halte dans la capitale, Bratislava, située au sud-ouest du pays. Quelle idée de s’engouffrer en camping-car dans une capitale un dimanche midi, allez-vous nous dire ? Et bien à notre grande surprise, nous ne croisons quasiment personne en voiture et trouvons une place (gratuite) à une distance raisonnable du centre. Le beau temps étant revenu, on enfile nos baskets et rejoignons le centre historique à pieds. Là encore nous sommes surpris de croiser aussi peu de personnes pour une capitale qui est pourtant très agréable à visiter. Ah, vous voyez que je peux apprécier une capitale. Bon c’est vrai que l’on se croirait plus dans une grosse bourgade de province. Nous retrouvons un grand centre ville piétonnier avec ses rues et places bordées d’édifices aux façades colorées.
Et aussi ses statues amusantes disséminées dans différentes parties de la ville.
On grimpe jusqu’au château pour profiter du point de vue sur l’agglomération, pas particulièrement belle d’ailleurs. On longe la rive du Danube et changeons de quartier pour découvrir l’église bleue, style Art Nouveau.
On découvre au passage d’autres belles constructions du début du XXème.
La grande déception est de ne pas avoir croisé les « Bratisla boys », auteurs du célèbre « couloucoucou stoïch stoïch », notre chanson de la semaine, très appréciée des filles. Apparemment, un autre groupe est plus connu ici.
On reprend la route vers le centre du pays, et constatons que la pluie a là aussi causé quelques dégâts : routes fraîchement déblayées, avec des tas de bois sur les bas-côtés, champs inondés…
Nous nous arrêtons à Banská Stiavnica, ville minière (or et argent) inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Cette petite ville, construite dans une région très verte et vallonnée comprend des monuments que l’on a pu apprécier dans le lointain, en arrivant dans ce beau cadre naturel.
Mais la visite à pied du centre ville se révèle décevante : très rapide et peu agréable avec de grosses artères à longer pour découvrir les édifices, en travaux pour grand nombre d’entre eux.
Nous repartons pour atteindre en soirée le chef lieu de la région : Banská Bystrica. Nous passerons la journée du mercredi 26 dans cette ville dont la très large rue principale (entièrement piétonne, bien entendu), comprend un grand nombre de très beaux bâtiments gothiques joliment restaurés.
On profite d’une fête communale avec spectacles d’enfants, chants et musiques folkloriques.
Nous mangerons sur place, en musique et quitterons la ville en début d’après-midi, au moment où la pluie refait son apparition. L’employée de l’office du tourisme nous informe que la pluie était prévue jusqu’à jeudi … et jeudi, ce n’est pas demain, mais jeudi prochain, dans 8 jours ! On abandonne donc toute autre visite de ville ou mines et reprenons la route plein nord, vers la Pologne. Dans notre fuite précipitée, on se fait prendre au radar à 70 km/h en ville : l’arrestation, quelques centaines de mètres plus loin nous surprend un peu, aussi bien sur la vitesse que sur le déroulement de la scène. Mais que faire sans preuve, à l’étranger, lorsque le policier nous dit que l’amande est de 100 euros mais qu’il accepte 50 euros si on paye cash… Notre dernière dépense ira donc dans les poches de l’état à moins que ce ne soit dans celles du policier... la question reste entière.
On a donc qu’une hâte, passer la frontière et atteindre la Pologne.