L'est de la Sicile en bleu

Publié le par stefisa

Un très beau ciel bleu illumine cette journée du 17 février à Agrigente. Nous commençons donc par parcourir la très belle vallée des temples, dans un site naturel splendide. Nous ne faisons pas la visite des différents monuments mais faisons le circuit en voiture (enfin, en camping-car) et nous arrêtons à plusieurs endroits pour admirer.

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Voulant tout de même profiter du beau temps et « consoler » Coline de ne pas avoir pu voir le défilé, on prend la direction du bord de mer. Premier après-midi plage de l’année. Pas en maillot de bain, d’accord, mais pas non plus en anorak (il devait faire une petite vingtaine de degrés).
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On apprécie tous le retour au beau, surtout après ce début de séjour relativement décevant, tant un niveau climatique qu’au niveau des visites.

Le lendemain, jeudi 18 février, la journée est encore plus ensoleillée que la précédente. Nous arrivons à Ispica, en fin de matinée et entrons dans un parc situé en haut d’une faille longue d’une dizaine de kilomètres, dans lequel se trouvaient des habitations troglodytes. On profite essentiellement de la beauté du paysage et de la petite aire de jeu pour faire un long pique-nique, suivi d’une petite promenade.
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 On reprend le camping car pour profiter une nouvelle fois de la plage. En soirée, après une longue attente (surtout pour Coline), je souffle les bougies de mon gâteau et découvre les cadeaux confectionnés par Coline pour mon anniversaire : de belles créations pleines de couleurs, de joie et d’amour.

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Vendredi 19, nous passons la journée à Noto, ville inscrite au patrimoine l’UNESCO. On se rend très vite compte que les subventions ont permis la restauration d’un grand nombre de palais, qui ont retrouvé une nouvelle jeunesse. Cet éclat surprend même un peu, à côté de ce que l’on a vu jusqu’à présent.

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Finalement, qu’est-ce qui a le plus de charme entre des palais décrépis et ceux ayant été refaits à neuf… c’est le problème général des restaurations : refaire comme à l’origine ou essayer de réparer pour éviter l’usure.

La « ville baroque » contient donc grand nombre de très beaux palais et la traversée du quartier historique piétonnier est très plaisante. On reste jusqu’en fin d’après-midi pour assister à la procession au nom de San Corrado, le saint local. Beaucoup de monde pour assister à cet événement et faire le circuit partant de la cathédrale où l’arche (ou l’urne) de San Corrado est portée par une trentaine de personnes. Différentes églises sont représentées et de  nombreux porteurs de flamme encadrent le cortège, suivi d’une fanfare.

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Original à voir. On quitte la ville en soirée et partons pour Syracuse.

Nous passons la journée dans la presqu’île d’Ortygie, un très agréable quartier de Syracuse. Nous commençons cette nouvelle  belle journée ensoleillée par la marché pour s’acheter quelques bons produits locaux que l’on dégustera le midi, assis sur un rocher, en compagnie d’une famille de français avec 3 enfants en camping-car, que nous avons croisés en marchant sur le sentier du littoral.
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Nous continuons le contour de la presqu’île jusquà la pointe avant de nous perdre dans les ruelles qui nous mèneront sur la place du Duomo. Après une petite pause glace (on commence a y prendre goût) en contemplant la façade de la cathédrale récemment restaurée, on entre à l’intérieur et profitons de la gentillesse et des connaissances du surveillant pour l’apprécier davantage. Entre la façade et l’intérieur, plus de 2000 ans d’histoire puisque les colonnes intérieures sont celles d’un temple grec.

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Nous visitons l’église voisine dans laquelle un tableau du Carravage est exposé. Peintre que je ne connaissais pas il y a de cela 2 mois mais pour lequel j’ai vraiment grand plaisir à admirer ses toiles (avec une qualité remarquable de jeux d’ombre et lumière) lors de nos visites de musées et églises italiennes.

Apprenant que le météo allait rester belle une dernière journée avant le retour de la pluie, nous décidons de partir le soir même (alors que l’on serait bien restés un jour de plus), pour pouvoir visiter Taormina dans de bonnes conditions.

Dimanche matin, nous garons le camping car au pied de la ville et prenons les œufs pour Taormina. Nous commençons par l’intérêt majeur de cette ville : le théâtre romain, datant pour sa partie la plus ancienne du IIIème siècle avant J-C. Le site est tout simplement somptueux, avec d’un côté une vue sur la très belle côte et de l’autre les montagnes alentours et en toile de fond… l’Etna, enneigé en cette période de l’année.
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 On reste un bon moment assis sur les gradins à profiter de la vue, et du soleil qui nous chauffe le visage. La ville en elle-même, très touristique, n’a pas d’intérêt particulier, si ce n’est les points de vue.

Ces dernières visites nous ont un peu réconciliés avec la Sicile qui est tout de même notre déception du moment. Nous nous attendions à une côte plus belle et des villages un peu plus typiques. La moitié est de l’île nous a tout de même davantage plus et si la météo avait été un peu moins capricieuse, nous aurions certainement de meilleurs souvenirs.

Nous passons la dernière nuit à Messine afin d’embarque le lendemain pour la pointe de la botte italienne, en Calabre.

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